Il est à toi ce beau pays,

L’HISTOIRE

Roman total par son ampleur, son ambition et sa puissance d’évocation, Il est à toi ce beau pays est la fresque tragique et monumentale de la colonisation de l’Afrique. Livrée aux appétits d’une Europe sans scrupules, elle est le théâtre d’un crime qui marque au fer rouge le XXe siècle. Sur trois continents, chefs d’Etat, entrepreneurs avides, explorateurs intrépides et missionnaires idéalistes agissent sous prétexte de civilisation.
Au fil d’un récit où se croisent héros inconnus et figures historiques, dont Léopold II, le « saigneur » du Congo, le pasteur George Washington Williams, l’aventurier David Livingstone, Joseph Conrad, Henry Morton Stanley ou encore Pierre Savorgnan de Brazza, Jennifer Richard nous donne le grand livre noir de l’Occident colonialiste. Et restitue, de la ruée vers les terres d’Afrique à l’instauration de la ségrégation aux États-Unis, le terrible destin d’une humanité oubliée.

MON RESSENTI

Waouh, la claque ! Quelle fresque historique, j’ai été émue, prise aux tripes et au coeur.  On rencontre beaucoup de personnages historiques, c’est passionnant, bouleversant et déroutant car on se rend compte que l’homme n’apprends pas de ses erreurs et que les ignominies d’hier sont peut-être celles de demain. La question raciale  a toujours été un problème aux Etats-Unis et un siècle après c’est toujours difficile, il n’est pas utile de ressasser les récents événements, la condition des noirs actuellement.

Des personnages forts et passionnants, un thème universel et fort, une écriture qui saisit le lecteur et ne le lâche pas. Je n’ai jamais senti de lassitude alors que c’est un pavé de 700 pages.  J’ai traversé le temps et j’ai voyagé sur un siècle d’histoire de l’humanité et j’ai aussi ressenti toute une palette d’émotions.  Ca m’a donné envie d’approfondir pour étoffer mon discours quand je tombe sur des abrutis racistes.

VERDICT

Un livre dont on ne sort pas indemne, une fresque que je ne suis pas prête d’oublier. A lire sans hésiter.

  • Broché: 756 pages
  • Editeur : Albin Michel (28 février 2018)

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