Le Musée des poissons morts, Charles d’Ambrosio

41cbcxjhcl

 

 

 

 

 

 

L’HISTOIRE

Considéré comme l’un des maîtres de la nouvelle, Charles D’Ambrosio emporte l’adhésion par la puissance et la beauté de son écriture. Il met en scène des personnages confrontés à des relations complexes et des sentiments troubles. Graves ou ironiques, ces bribes d’existence sont autant de petits chefs-d’oeuvre.

« Percer les apparences, les conventions, faire surgir l’extraordinaire sous le vernis du visible et du rebattu : Charles D’Ambrosio est une sorte de magicien de cette opération-là. »

Le Monde des livres

« Cette poésie des ténèbres qui ne dit pas son nom marque le lecteur et, souvent, lui brise le coeur. »

Le Figaro littéraire

MON RESSENTI

Un recueil de huit nouvelles noires avec des personnages tous plus paumés les uns que les autres marginaux, jeunes en perdition, schizophrènes, laissés pour compte, désorientés de tout genre. Ce qui peut sembler racoleur ne l’est pas du tout tant les portraits sont criants de vérité, tant ils sont représentatifs de la société américaine, loin , bien loin de ce que l’on peut nous montrer à la télé et dans les journaux. C’est glaçant, triste, acide avec parfois quelques lueurs d’espoir. J’ai beaucoup aimé le style, l’écriture et l’ambiance donnée à chaque nouvelle. Pas de misérabilisme, pas de prise en otage du lecteur par le biais de pathos, non juste des tranches de vie comme il en existe tant à travers le monde.

L’auteur réussi à émouvoir avec des personnages pas toujours droits ni bons. Un panel assez complet de ce qui est peu visible, occulté qui m’a vraiment emportée à tel point que je n’ai vu le temps passer. Un recueil réussi qui change des recueils habituels. On s’attache à certains personnages, on éprouve de la compassion pour d’autres, du désespoir pour quelques-uns, le désir qu’ils s’en sortent pour la plupart.

VERDICT

Un recueil réussi, prenant et une écriture singulière que j’ai beaucoup aimée . Je le conseille fortement

  • Broché: 255 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel
  • Collection : Terres d’Amérique

 

Je laisse un commentaire